Le syndrome des ovaires polykystiques
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un ensemble de symptômes qui affecte les femmes. Ce qui caractérise le syndrome est la présence de kystes sur un ou deux ovaires, l’anovulation ou l’irrégularité du cycle menstruel, ainsi que la surproduction d’hormones dites « masculines ». Ceci peut entraîner des troubles ovulatoires et métaboliques tels que la résistance à l’insuline, le diabète, la dyslipidémie (niveaux de lipides sanguins anormaux) et la stéatose hépatique (foie gras). Certains symptômes reliés au SOPK incluent l’obésité, la pilosité excessive et l’acnée.
Mais pourquoi parle-t-on du SOPK?
Comme mentionné, le SOPK se caractérise par un débalancement hormonal, plus précisément une surproduction de testostérone. Ce déséquilibre, additionné à d’autres facteurs impliqués par le syndrome, peuvent occasionner l’anovulation. En absence d’ovule, la fécondation est impossible, causant donc l’infertilité. De plus, l’obésité et le diabète accompagnent souvent le SOPK. Comme nous l’avons vu précédemment, ces conditions augmentent également le risque d’infertilité.
Que faire?
Plusieurs actions peuvent être entreprises par les personnes vivant avec le SOPK pour promouvoir la fertilité.
Premièrement, augmenter la sensibilité à l’insuline, que ce soit en lien avec un diagnostic de diabète ou non, est l’un des objectifs qui peut être adressé par une alimentation saine.
Deuxièmement, pour celles vivant avec l’obésité, une perte de poids de 5% du poids initial a démontré avoir un effet positif sur la fertilité. Ceci peut être accompli par la combinaison de l’amélioration des habitudes alimentaires de l’augmentation de l’activité physique. En effet, ceci aide à rétablir les menstruations (incluant l’ovulation), en plus d’augmenter la réponse aux traitements contre l’infertilité.
Bien manger a démontré avoir un effet positif, non seulement sur la fertilité, mais aussi sur le contrôle hormonal. Il est également important de se rappeler que la plupart des femmes vivant avec le SOPK ont des enfants. Le syndrome n’est pas une barrière insurmontable à la fondation d’une petite famille!