Nous savons maintenant que certains nutriments ont démontré avoir des effets positifs ou négatifs sur la fertilité. Ces principes peuvent être combinés et mis en application, par le biais de diètes spécifiques, comme la diète de fertilité d’Harvard et la diète méditerranéenne. Ces dernières se caractérisent par un apport élevé en aliments riches en nutriments qui ont des effets positifs sur la fertilité, et par un apport faible en aliments riches en nutriments qui ont des effets négatifs sur la fertilité.
Par exemple, nous avons vu que les gras saturés ont un effet plutôt négatif sur la fertilité, alors que l’effet des gras insaturés est positif. La diète méditerranéenne recommande donc de consommer peu d’aliments riches en gras “négatifs”, comme la viande rouge, et beaucoup d’aliments riches en gras “positifs”, comme les poissons.
Pourtant, bien que ces diètes spécifiques puissent sembler être la clé du succès, il existe peu d’évidences scientifiques démontrant que les suivre peut renverser l’infertilité. D’un autre côté, ces diètes correspondent à des modes d’alimentation sains et peuvent définitivement aider à contrôler certaines conditions de santé qui affectent négativement la fertilité.
Par exemple, la diète méditerranéenne a démontré avoir plusieurs effets positifs sur la santé globale: elle peut mener à l’amélioration de la fonction physique, mentale et de la qualité de vie. Elle peut également être bénéfique pour les gens vivant avec le diabète, par l’amélioration du contrôle de la glycémie. Comme nous l’avons vu dans le troisième module, un contrôle optimal de la glycémie permet d’atténuer le risque des problèmes de fertilité reliés au diabète.