La Chiropratique : un allié pour les sportifs d’été
L’été est enfin là, apportant avec lui des journées ensoleillées et l’envie de pratiquer des activités physiques en plein air. Que vous soyez passionné de course à pied, de natation, de randonnée ou de toute autre activité sportive, il est essentiel de prendre soin de votre corps pour éviter les blessures et maximiser vos performances. Les conseils et les traitements offerts par nos chiropraticiens pourraient s’avérer très utiles à cet effet.
J’ai mal à l’activité physique, que faire?
Quel que soit votre niveau, si vous vous engagez régulièrement dans des activités sportives, il est presque inévitable d’expérimenter des inconforts ou même des douleurs pendant ou après une activité sportive à un certain moment au courant de votre vie. Soyez rassuré, les douleurs et blessures font partie intégrante de la vie sportive. D’ailleurs, la science souligne clairement que les risques de blessures lors d’activités physiques/sportives sont nettement moins importants pour votre santé que les dangers d’être inactif! Que doit-on faire si on a mal à l’entraînement/activité physique? Doit-on absolument arrêter notre sport? Est-ce acceptable de continuer avec un certain niveau de douleur? La réponse simple (et plate) est souvent que «ça dépend». Bonne nouvelle, les quelques lignes directrices présentées ci-bas pourraient vous aider à mieux gérer vos inconforts et douleurs de manière autonome avant d’envisager de consulter un professionnel de la santé comme un de nos chiropraticiens ou physiothérapeutes.
Comment gérer ses activités et ses entraînements en présence de douleurs?
Il est sécuritaire et normal d’avoir de l’inconfort et même un peu de douleur pendant et après un entrainement/activité sportive. Voici un résumé des points importants à considérer si vous avez des douleurs pendant ou après votre activité sportive:
- La douleur devrait rester tolérable pour vous. Elle devrait se situer entre 0 et 4 (maximum 5) sur une échelle visuelle de douleur dans laquelle 10 est la pire douleur que vous puissiez imaginer (voir image ci-bas)
- Les courbatures post-exercices (24-48 heures après) ne devraient pas interférer considérablement avec vos activités de la vie quotidienne.
- La douleur ne devrait pas aller en s’aggravant. Le niveau de douleur doit absolument revenir au niveau de base ou à un niveau inférieur à l’intérieur de 24-36h.
Qu’en est-il des douleurs avec les exercices de renforcement en salle de «Gym»?
Si un exercice de renforcement est douloureux à l’exécution, cela ne signifie pas nécessairement qu’il doit être évité. Essayez d’abord de modifier ces variables (seule ou en combinaison):
- Réduire la Charge (ex. couper la charge de 50% et noter si la douleur disparaît ou diminue considérablement)
- Diminuer l’amplitude du mouvement exécuté (aller moins loin dans le mouvement et noter si la douleur ou diminue considérablement)
- Modifier l’emplacement de la charge (ex. modifier le «back squat» pour un «gobelet squat» dans lequel la charge est placée à l’avant du corps plutôt qu’au niveau du haut du dos )
- Diminuer le nombre de répétition et/ou répétition
- Augmenter le temps de repos/récupération
- Faire l’exercice plus lentement (un tempo plus lent est généralement plus tolérable)
- Au besoin: changer pour un exercice similaire, mais moins difficile pour quelques jours. Consultez nos chiropraticiens ou physiothérapeutes au besoin.
Bonus: Ajuster l’intensité des exercices en fonction du niveau de douleur quotidien.
Voici la «règle de 10», une façon imagée vous montrant comment adapter l’intensité/difficulté d’un exercice/activité en fonction de votre niveau de douleur. L’échelle de douleur («VAS» en rouge sur la flèche) est combinée à l’échelle de perception de l’effort («RPE», en vert sur la flèche) afin que la somme des 2 donne un total de 10. Par exemple, si votre niveau de douleur avant de commencer l’entraînement est perçu à 3/10, vous irez au maximum à une intensité de 7/10 sur l’échelle de perception de l’effort Si votre niveau de douleur du jour est à 4/10, alors vous irez au maximum à une intensité de 6/10 sur l’échelle de perception de l’effort et ainsi de suite.
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Dr Charles Bélanger
Chiropraticien