La kinésiophobie se résume à une peur irrationnelle d’effectuer certains mouvements ou activités. La cause de cette peur est typiquement une blessure qui a occasionné des douleurs ou autres sensations désagréables. Toutefois, cette peur de bouger ou de se blesser à nouveau persiste malgré l’absence de réel danger associé au mouvement. Ainsi, une personne présentant de la kinésiophobie peut être portée à diminuer ou modifier les activités qui impliquent des mouvements similaires à ceux qui ont déjà mené à une blessure ou à de la douleur dans le passé.
Lorsqu’une blessure vient tout juste de survenir, il peut sembler logique de se protéger des mouvements douloureux. Toutefois, la science actuelle nous indique qu’il est très important de se réexposer progressivement, mais tout de même rapidement, aux mouvements sensibles afin de prévenir les comportements d’évitement pouvant mener à la Kinésiophobie.
Avec le temps, cette problématique peut avoir des effets très néfastes sur plusieurs sphères de votre santé:
- Biologiquement, un tel comportement peut faire en sorte que le système nerveux central (le centre de contrôle du corps humain) développe une hypervigilance et par conséquent devienne de plus sensible aux mouvements de la vie quotidienne qui sont pourtant inoffensifs (se pencher par exemple). Cela peut entre autres se manifester par un sentiment constant de tensions musculaires ou de raideurs au mouvement, et possiblement même au repos. À plus long terme, l’atrophie musculaire locale ou généralisée est une autre conséquence possible en cas d’inactivité physique prolongée associée à la Kinésiophobie.
- Le bien-être mental peut aussi être affecté dans le cas où la kinésiophobie mène à un arrêt des activités valorisantes et appréciées d’une personne dans l’objectif de se protéger d’une «blessure potentielle». D’ailleurs, cela peut également affecter négativement la vie sociale d’un individu s’il cesse complètement les activités qu’il pratiquait avec d’autres personnes ou à l’extérieur de la maison.
Vous commencez probablement à comprendre que dans certains cas, la kinésiophobie peut devenir un cercle vicieux affectant à la fois les sphères biologique, psychologique et sociale de la santé. En effet, elle représente un facteur de risque considérable de souffrir de certaines conditions chroniques telles que les douleurs non spécifiques persistantes, l’anxiété et la dépression.
Si vous avez l’impression que vous vous limitez de plus en plus dans vos mouvements à cause de la douleur ou d’une peur de vous faire mal, la première étape passe souvent par une réexposition progressive des mouvements sensibles afin d’aider votre corps à réduire les mécanismes de protection qui se sont développés avec le temps. Nous sommes conscients qu’il peut sembler difficile d’établir un plan de match afin de retourner aux activités qui nous tiennent à cœur en présence de craintes et/ou de douleurs. C’est pourquoi il peut être très aidant de consulter une équipe de professionnels comme nos chiropraticiens et notre kinésiologue qui possèdent l’expertise afin de vous conseiller et vous guider dans ce processus.
Pour plus de conseils dans votre retour à vos activités, n’hésitez surtout pas à prendre rendez-vous en Chiropratique ou en Kinésiologie à la clinique.
Au plaisir de vous aider très bientôt.
Votre chiropraticien et votre kinésiologue
Dr Charles Bélanger
Vincent Barrette
ABC Clinique Santé Gatineau
-
Dr Charles Bélanger
Chiropraticien
-
Vincent Barrette
Kinésiologue